Trois ans après L'Alchimie des Monstres, l'artiste québécoise Klô Pelgag revient avec L'étoile thoracique, nouvel album à l'originalité totale : une fresque surréaliste pleine de fougue et aux arrangements détonnants qui propulse la pop de Klô Pelgag dans un monde créatif inédit.
Avec L'Etoile Thoracique, Klô Pelgag nous parle de la terre, des étoiles, du ciel et d'amour aussi. La musique inclassable de cette jeune artiste est une histoire de passion et de sensibilité. Tout au long des treize titres de l'album, Klô Pelgag ne ménage pas ses envolées vocales, sa folie et son imagination débordante. On découvre en vidéo le premier titre de l'album : Samedi Soir à la Violence.
A la fois inspirée par la liberté, les fruits, les légumes, les grandes tragédies, les fleurs et les herbes, Klô Pelgag s’impose comme une sibylline bouffée d’air frais dans le paysage musical francophone. Dès son entrée en scène, il y a quelques cinq années, l’auteure-compositrice-interprète est devenue l’une des voix les plus probantes et singulières de sa génération.
Portant sur son dos un univers chargé de chansons, de baroque, et d’absurde, la demoiselle séduit et déstabilise en déployant une musique finement concoctée et qui braque les feux sur un désir instinctif de la créatrice à confronter ses propres fins : « il y a toujours un contraste dans ce que j’écris, parce que j’aime me désarçonner, parce que quand tout est en accord, ça peut vite devenir plombant. » En témoignent les 13 titres qui s’emboîtent sur L’Étoile Thoracique, fresque déliée sur laquelle l’artiste se donne des airs de concerto aux contours arachnéens.
L’artiste trimballe aussi ses claironnantes créatures plus de 200 fois, aux quatre coins de la francophonie, du Québec à la Belgique, de la France à la Suisse, où la jeune femme crée l’événement dès qu’elle pose ses fins doigts sur l’ivoire et déploie ses chansons-lanternes.
Abordant la scène tel un vaste terrain de jeu, là où la consensuelle majorité cherche à faire miroiter la plus belle et polie version d’elle-même, Klô Pelgag – à l’instar des Brigitte Fontaine et Jean Leloup qui l’ont précédée – plonge la tête la première dans le sens contraire. Un terrain de jeu qui se donne des airs d’arène, dans laquelle Klô mène ses troupes vers l’imprévu.
La démesure n’a d’égal que la beauté et la poésie qui, au final, se déploient sous notre regard dans une fresque musicale, à mi-chemin entre la fanfare et la symphonie. Et c’est dans tout cet espace, cette zone obscure que la fougue et les délires de Klô Pelgag prennent tout leur sens.
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