Post-Punk 1978-85 de Pierre Mikaïloff et Pierre Terrasson

// 10/02/2015

Par La rédaction

On vous conseille cet ouvrage (qui sortira le 26 février prochain) du très actif journaliste, écrivain et musicien Pierre Mikaïloff ici en binôme avec Pierre Terrasson.

En janvier 1978, les Sex Pistols se séparent après un concert désastreux au Winterland de San Francisco. Débute une période excessivement créative, appelée - faute de mieux - post-punk. Johnny Rotten, réinventé en Lydon, ouvre les hostilités à la tête de Public Image Ltd, tandis que les héros de la première heure (Clash, Ramones, Damned) sont soudain frappés d’obsolescence. À sa suite, la « promotion 78 » (Siouxsie and the Banshees, Slits, Cure, Joy Division) s’engouffre dans la brèche. Au début des années 1980, de nouvelles tribus urbaines détournent la culture club. À Londres, The Batcave devient le repère de ces oiseaux de nuit pomponnés, sous le regard rehaussé de rimmel de Boy George. À côté de ces jeunes gens raffinés, se développe un courant plus sombre. Ses protagonistes torturés ont pour nom Killing Joke, Virgin Prunes ou Alien Sex Fiend, et leur but n’est pas d’entrer le Top 50. D’autres se montrent moins réfractaires au succès, comme Depeche Mode ou U2, qui délaissent sans regret les arrière-salles de pubs pour les stades. Et la scène française ? Au rayon pop, Elli & Jacno, Indochine, Rita Mitsouko, Etienne Daho et Taxi Girl défendent une « qualité France » qui fera école. Tandis qu’au rayon « boucherie », les Bérurier Noir et les Garçons Bouchers font tomber les murs qui séparaient jusqu’ici les squats des charts. Dans les années 2010, l’histoire bégaie. La plupart des groupes apparus récemment semblent échappés d’un numéro du New Musical Express de 1979.

Ce livre est notamment pour ceux qui ont manqué les précédents épisodes. A lire en écoutant notre podcast Totally Wired de Brian Carney.


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