Robert Wyatt et le délirant 68

En septembre 1968, Soft Machine vient de terminer leur deuxième excursion américaine avec le Jimi Hendrix Experience. Une course musicale éprouvante pour le groupe. À la fin de la tournée, leur créatif batteur chanteur Robert Wyatt a prolongé son séjour, travaillant sur des enregistrements à Hollywood et à New York. De retour en Angleterre, les bandes américaines n'intéressent plus l'artiste. Elle finissent dans une cave ou un grenier anglais.

C'est sans compter sur la pugnacité de l'excellent label Cuneiform Records (fondé en 1984) qui a convaincu Wyatt de publier les quatre plages pour la première fois rassemblées sous le nom de 68. Il s'agit donc d'un véritable plaisir auditif mais également d'un testament sonore historique du jazz-rock expérimental.