Montgolfière de Anne Darban

// 06/10/2016

Par La rédaction

Influencée par les films qu'elle chérit, et les pianos de Vincent Delerm ou Alex Beaupain, c'est entourée de l'arrangeur et réalisateur Benoit Guivarch (LadyLike Lily, Luciole) et de Guillaume Léglise (My Broken Frame) que cette auteure-compositrice-interprète a donné vie à son premier EP, Montgolfière, disponible dès le 18 novembre.

S’allonger dans l’herbe et regarder les nuages. Les chansons d’Anne Darban naissent de ces moments suspendus et contemplatifs. Le piano résonne, puis les mots arrivent. Enivrant, à l’élégance nonchalante et aux touches vaporeuses, son premier EP « Montgolfière » explore un délicat équilibre entre le réel et le rêve, entre la douce mélancolie et la joie fragile.

Les morceaux ont été enregistrés avec le réalisateur Benoit Guivarch (Luciole, Ladylike Lily...), dont les arrangements subtils affirment l’esthétique des chansons de l’auteure compositrice et font prendre à ses mélodies leur envol. Elle puise son inspiration dans le cinéma, celui de François Truffaut, de Christophe Honoré ou de Wes Anderson. Résolument ancrée dans la nouvelle scène de la chanson française (Alex Beaupain et Vincent Delerm figurent parmi ses influences), sa musique assume également des accents pop et folk, tels ceux de Peter von Poehl, Yael Naim ou Syd Matters.

Dans ce disque à paraître, Anne Darban se balade dans le monde poétique qu’elle a forgé et nous renvoie à son chemin personnel. Elle y parle d’un projet d’évasion dans les airs, des désillusions qui invitent non plus à faire l’impossible en décrochant la Lune, mais à la descendre, des histoires inventées parfois tard le soir pour vivre des choses que l'on croit extraordinaires et de l’eau qui redonne naissance à ce qui a été si vite détruit.

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