Sur leur premier opus, “Flake Outâ€, les chansons teÌleÌscopaient superbement une musique concreÌ€te ultra-moderne. Un meÌlange rare et deÌjaÌ€ treÌ€s maiÌ‚triseÌ. Tangtype est maintenant de retour avec un deuxieÌ€me album reÌaliseÌ aÌ€ distance, de Bruxelles (ouÌ€ reste Jean-François BroheÌe) aÌ€ Vienne (ouÌ€ vit Julie Cambier).
Depuis de nombreuses anneÌes, partageant un enthousiasme reÌciproque pour l’univers de l’autre, la chanteuse Julie Cambier et l’artiste sonore Jean-François BroheÌe deÌcident de fusionner leurs univers musicaux sous la forme d’un duo. Tangtype naiÌ‚t alors en 2004. Ils imaginent leur collaboration comme un tangram, une recombinaison constante d’eÌleÌments deÌfinis, faisant eÌvoluer et se reconstruire progressivement leurs expeÌrimentations sonores / vocales dans une optique de redeÌfinition du format ‘chanson’ traditionnel. Leur premieÌ€re apparition sur sceÌ€ne remonte aÌ€ feÌvrier 2005, dans le cadre d’une soireÌe organiseÌe par l’association belge ‘Concours Circuit’ visant aÌ€ preÌsenter les laureÌats dudit concours, cateÌgorie ‘musique eÌlectronique’. Pour l’occasion, la compilation ‘I hate Electronics’ est eÌditeÌe, comprenant deux titres de tangtype. Quelques anneÌes et expeÌriences sonores plus tard, ‘flake out’ voit le jour: tout d’abord sous la forme d’un EP sur le label canadien No Type Records en 2007, et ensuite sur Humpty Dumpty Records qui publie l’album complet en 2008. Le duo entame alors une seÌrie de concerts dans diverses villes europeÌennes. Travaillant depuis lors aÌ€ distance, entre Bruxelles et Vienne, ils façonnent progressivement leur deuxieÌ€me opus dans un eÌchange constant de fichiers et mateÌriaux sonores agreÌmenteÌs de rencontres sporadiques. En 2014, apreÌ€s avoir paracheveÌ ensemble le mixage final au studio Minusgroundzero (Vienne), ils se rendent chez Christoph Amann (Vienne) pour masteriser les 8 titres constituant ‘trajet’.
Le duo belge y affine son propos avec un songwriting plus direct et plus accessible. “Trajet†offre des pieÌ€ces ciseleÌes par les traitements eÌlectroniques, veÌritable marque de fabrique de ce groupe clairement original. Le chant de Julie Cambier y est plus grave et plus affirmeÌ. L’instrumentation est axeÌe sur guitares et batteries, apanages du rock, mais pour les emmener toujours ailleurs. Tangtype ose aussi revisiter “In My Time of Dyingâ€, un vieux gospel chanteÌ par Bob Dylan sur son premier album. Et il n’est pas interdit de reconnaiÌ‚tre ça et laÌ€ quelques perceÌes africaines, l’une des influences importantes de Jean-François BroheÌe, eÌleÌment fort rare dans une musique aussi teinteÌe d’eÌlectroacoustique. Si la pop doit eÌvoluer dans le futur en se servant des acquis des musiques eÌlectroniques et expeÌrimentales, alors voilaÌ€ peut-eÌ‚tre une pop pour le XXIe SieÌ€cle. (Sylvain Chauveau)
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