#666 Peter Kernel
Au hasard des lectures sur le net on tombe sur un clip qui date de 2012. Une femme marche à quatre pattes dans les rues d'un lotissement plus que quelconque. Elle se relève, un homme arrive à vélo, puis la prend sur ses épaules. Raconté comme cela, on s'attend à soit éclater de rire, soit zapper au bout de 17 secondes. Mais le morceau est fascinant et le clip, passé en boucle depuis des dizaines de fois, tout autant. Quelque chose de totalement hypnotique dans ce faux plan séquence, en grande partie grâce à la présence magnétique de la jeune femme du clip. Le morceau est tout simplement génial. Inépuisable après des dizaines et des dizaines d'écoutes !!!
On vient de découvrir Peter Kernel qui, hasard du calendrier va sortir un nouvel album et passe à Paris lors du festival Winter Camp. On dévore tout ce qu'ils font, heureux de voir que "We're not gonna be the same again" n'est pas juste un one shot génial, mais isolé dans la discographie du groupe. Loin de là !! Rendez vous est pris pour la session, journée compliquée, bordélique avec trois sessions calées mais aussi une grève des notaires !!! Oui les notaires et les avocats aussi, sont dans les rues de Paris et nous pourrissent la journée, tout le monde est en retard, on court, on essaie de rattraper le temps perdu à attendre, mais nous n'arriverons pas à filmer She Keep Bees !! On se retrouve dans les loges du Trabendo, le groupe est là . Première surprise tout le monde parle en Italien, nous étions persuadés d'avoir à faire un groupe de purs ricains. Pas du tout. Chaque membre du groupe vient de pays différents et ils ont décidé de se parler en italien, tout en maîtrisant l'anglais ou le français. La session est bordélique, décontractée, jonglant avec les balances que l'on entend que trop, les AR des groupes qui partagent la loge, mais aussi l'inquiétude du groupe qui a déjà tourné une session au son pourri et qui tout en faisant totalement confiance, espère juste que cela sera mieux cette fois. Peter Kernel a du vendre son âme au diable, comment expliquer cette musique envoûtante, addictive, le concert du soir totalement punk dans l'esprit, énormissime d'énergie, avec un humour et une autodérision rares, trop rares sur scène, une déflagration sonore qui vous laisse sans voix avec un groupe qui ne se prend jamais au sérieux, et parle toute la soirée de pataprout tout en vous proposant ce que l'on a vu et entendu de mieux depuis pas mal de temps. Ce groupe est diabolique, c'est évident, il devait être notre 666e session.
Un grand merci à Maxime, au Trabendo et à Winter Camp Festival.
Images : Renaud de Foville (www.unjourpeutetre.net)
peterkernel.tumblr.com/
#667 That Obscure Object Of Desire
Même après plusieurs centaines de sessions on continue d'avoir des surprises, à changer nos petites habitudes. Cette fois ci ce sont nos amis de Froggy's Delight qui nous propose une session, nous font découvrir un groupe. C'est arrivé souvent que l'on découvre grâce à tel ou tel site des artistes que nous ferons par la suite en session, mais c'est bien la première fois qu'un site, un webzine nous dit vous devriez jeter une oreille sur ce groupe et si cela vous dit on vous organise la session. Que du bonheur, je vous le dis !!
On se retrouve donc dans l'excellent restaurant italien Ciao Gnari. Dans le sous sol le groupe se prépare, Astrid et Laurent sont concentrés, minutieux, attentifs aux petits détails. Une bouteille de vin, italien bien sûr, des bières...italiennes. Une atmosphère détendue et chaleureuse parfait écrin pour la musique de TOOOD ! Deux prises par morceau, le temps à chacun de se caler, de s'apprivoiser. La musique de TOOOD est organique et incroyablement sensuelle.
Un très grand merci à David Didier, à Froggy's Delight et à Ciao Gnari pour l'accueil.
Images : Renaud de Foville (www.unjourpeutetre,net)
http://thatobscureobjectofdesire.fr/
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