Les belles acoustiques Cargo Sessions #025

// 18/04/2015

Par Renaud de Fonville

#687-Balthazar

Nous arrivons en fin de matinée, Balthazar fini une session au piano. Le groupe est un peu fatigué, il a faim, l'heure du repas approche dangereusement, mais malgré tout cela le groupe ne laisse rien au hasard et sait consacrer toute son attention et son énergie sur les trois minutes d'un très beau Nightclub !

Assez fort pour vous faire connaitre Balthazar si ce n'est déjà le cas et assez frustrant pour vous donner envie d'aller en écouter plus ou de les voir sur scène.

Et maintenant...à table !

Un très grand merci à Xavier et Basement Prod pour l'accueil !

http://www.balthazarband.be/

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#689 Husbands

Qui fait Harry ou Ben ?
Qui fait Gus ou John ?
Qui fait Peter ou Archie ?

Et surtout qui fait Stuart ?

Pas sûr que les Husbands se soient réparti les rôles, pas sûr qu'ils s'inspirent de ces trois personnages inoubliables et géniaux. Mais il y a des passerelles, des points communs. Il y a un vent de folie, une envie de s'amuser, de ne pas prendre les choses, même les plus graves, au sérieux. Il y a cette impression, fausse, d'improvisation, qui fait que l'on décide au dernier moment de ne pas prendre la guitare pour tel morceau, que l'on va profiter de la réverb du lieux pour les harmonies vocales, mais comme l'autre Husbands, il y a une maîtrise impressionnante, une façon tellement évidente de s'imposer sans en avoir l'air, toujours avec un grand sourire, toujours avec les yeux qui pétillent. Comme des gosses, mais qui savent ce qu'ils font et où ils vont.

Un très très grand merci au Pop In pour l'accueil et évidemment à Virginie.

Images : Renaud de Foville (www.unjourpeutetre.net)

http://www.wearehusbands.com/

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#688 Pura Fé

Nous avions raté Pura Fé lors du festival au fil des Voix. Mais nous n'avions pas oublié sa voix et sa présence. Il fallait au moins cela pour caler une session le lendemain d'un retour chaotique de l'Asie Centrale. Après presque 20 heures d'avion et d'escales imprévues, il ne reste que quelques heures pour essayer de comprendre ce qu'il se passe et se retrouver dans un hôtel parisien, près de la place Pigalle. Un ancien cabaret dont il reste une incroyable porte en pierre sculptée au milieu du salon et tout un petit musée autour de l’absinthe. Il n'en fallait pas plus pour donner envie à Pura de jouer sur le bar, pour vivre quelques instants dans la peau d'une chanteuse de cabaret, d'un Pigalle, d'une Place de Clichy qui a connu avant la seconde guerre mondiale un vent de folie, de fête, de musique et d'alcool.

Mais le chant de Pura Fé, s'accompagnant à la rythmique et surtout porté par le magnifique violoncelle d'Eric Longsworth, s'envole de Paris pour rejoindre les grandes plaines américaines, ce mélange de blues, de folk, de chant traditionnelle indien nous revoie dans le Dakota du Sud, nous fait revoir Pine Ridge et les montagnes sacrées. Un pur moment de magie.

Un grand merci à Sarah.

Images : Renaud de Foville (www.unjourpeutetre.net)

purafe.com/

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