Les belles acoustiques Cargo Sessions #040

// 16/12/2015

Par Renaud de Foville

#748 Kellylee Evans

C'est entourée de photos de Yann Arthus Bertrand que nous retrouvons Kellylle Evans. Nous sommes en plein centre de Paris, dans la galerie YelloKorner, juste en face de Beaubourg. On ne peut pas faire plus parisien. Kellylle fini une interview pendant que nous nous préparons pour la session.

Clavier, voix et une énergie hors du commun. Voilà les ingrédients du jour. Encore quelques secondes à attendre pendant que la superbe canadienne va se changer, et en quelques secondes se lance avec un naturelle déconcertant et un plaisir total pour deux morceaux. Virevoltant au milieu de la pièce, Kellylee nous donne l'impression d'être face à une salle. Nous on repart, sous le charme. De sa voix, de son sourire, de ses mélodies.

Un grand merci à Edouard et à Yellowkorner pour l'accueil.

Images : Renaud de Foville (www.unjourpeutetre.net)

www.kellyleeevans.com

www.lecargo.org

#749 Great Lake Swimmers

Difficile d'expliquer en quelques mots pourquoi la première session avec Great Lake Swimmers reste dans nos préférées, encore aujourd'hui.

Quelques années après nous retrouvons Tony Dekker. Nous parlons de cette session, dans une petite pièce de la salle où le groupe jouait ce soir là. Tony se souvient que nous attendions que les bruits cessent pour que nous puissions enregistrer. Il est plus détendu que dans mon souvenir, beaucoup moins en retrait, moins timide.

C'est Tony qui nous montre le restaurant au dessus de la salle. Entre deux tables, loin des cuisines, près de la fenêtre et de la lumière du soleil. Encore une fois nous nous retrouvons à attendre le silence ou presque pour filmer cette session. Quand un bruit de vaisselles renversées envahit tout le restaurant. Rire. Concentration. Rire encore, avant d'entamer le magnifique "Don't leave me hanging " et d'enchainer sur deux autres chansons aussi belles que fragiles, aussi douces qu'émouvantes.

La musique Great Lake Swimmers est comme une bulle de savon. Belle et fragile.

Merci à Marion et au Pop Up du Label pour l'accueil.

Images : Renaud de Foville (www.unjourpeutetre.net)

www.greatlakeswimmers.com/

#750 Anonymous

Choir Déjà la 750e. Chiffre somme toute approximatif. Comme ce piano qui trône au milieu d'une picèe sortie d'un autre âge. Où le temps s'est arrêté. Des milliers de livres aux murs, dans les pièces aux alentours, à l'étage du dessous. Un lieu magique, un lieu de vie et de partage. Shakespeare and Company, cette librairie qui fait face à Notre Dame est un endroit précieux.

Précieux, vie, partage... quelques mots qui effleurent ce que l'on pourrait dire de la musique de Leonard Cohen. Qui le temps d'un album est sublimé par Nona des Dark Dark Dark et ses amies. Elle est aujourd'hui accompagnée de Annika & Emily, de Erin & Alyssa. Nona que l'on a déjà filmé plusieurs fois, qui continue à nous fasciner, douce et mystérieuse, comme en retrait, et pourtant captivante. Comme sa voix, tout simplement émouvante. Le piano ne fonctionne plus tout à fait, mais la magie du lieu opère, la magie de Leonard Cohen, la magie de ses 5 voix qui se marient, la magie d'un instant hors du temps.

#751 Philippe Crab

La première session était chez un luthier. Un artisan. Des outils, des instruments et beaucoup de passion et d'amour. Pour cette nouvelle session autour de l'album de Philippe Crab nous avons rendez au sous sol d'un appartement parisien. Une vieille cave parisienne transformée en studio de répétition. De beaux murs de pierre, peu de lumière. Le groupe se met en cercle. L'ambiance pourrait être au recueillement et pourtant l'atmosphère est détendue, les blagues fusent entre les morceaux. Quatre chansons qui nous plongent dans l'univers exigeant et fascinant de Philippe Crab. Un pur bonheur des mots, comme un enchantement.

Après une petite heure passé dans le noir, nous ressortons à la lumière d'automne, en plein quartier de Belleville. Du bruit, du monde, la vie. Nous sommes le 13 novembre 2015. Le soir l'horreur s'abat sur Paris.

Mais la musique est toujours là. Et celle de Philippe Crab plus indispensable que jamais.

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