La chanson belge porte un Stetson et se balade dans les grandes étendues

// 04/02/2015

Par La rédaction

Une des grandes obsessions francophones qui a parcouru la chanson française depuis 60 ans est celle du mythe américain, qui sert souvent de décorum fantasmé pour poser des histoires sentimentales en panavision. 5 nouveautés belges ne changent pas la donne mais ont le mérite d'amener ce petit plus belge en chanson qui fait la différence avec nos amis Français.

1 Vincent Liben

Après TOUT VA DISPARAITRE en 2009 et son album éponyme en 2011, Vincent Liben nous invite à le retrouver sur ce nouvel opus, dont est extrait VERT EBENE, et à découvrir ses multiples visages où l'ombre et la lumière se mélangent. Ce titre d'inspiration Yves Simon déroule sur une rythmique western pop, très utilisée depuis quelques années en chanson française, des nappes d'harmonica. de la très belle ouvrage.

2 et 3 Jacques Duvall & Sabino Orsini.

Jacques Duvall, notre loner national, n'a pas fait le deuil de la musique qui l'a fascinée enfant et qui venait d'Amérique : la country, le rock, la soul. Avant de retourner sur le ring de la pop française avec la sortie imminente du prochain Chamfort dont il a écrit les textes, Duvall déboule avec un album baptisé JE NE ME PRENDS PLUS POUR DIEU, dont est extrait ce ' BABY I LOVE YOU'. L'artiste envoie pedal steel et guitares twang se prendre les pieds dans une rythmique bien roots country.
Jacques a également écrit et participé vocalement à l'album CHRONIQUES CALABRAISE de Sabino Orsini, une histoire en 10 chansons sur la mafia. Du Western mais Spaghetti cette fois.
Les deux artistes donneront ensemble un concert aux Trois Baudets à Paris ce 25 février.


4 Nicolas Michaux

Un nouveau départ pour Nicolas Michaux et ce très beau titre qu'apprécieront les amateurs de Dominique A et d'indie folk nord américain, avec ce refrain chanté en anglais. C'est beau et fragile.
Les filles et les hommes romantiques, qui aiment Avi Buffalo et Elliot Smith, vont adorer.

5 Dalton Telegram

Avant un album réalisé par le plus américain des producteurs français, Seb Martel, on réécoute cet extrait dont notre chroniqueur Marc Wathieu parlait dans son podcast Hobby: " L'imagerie "country & western" des Dalton Telegramme ferait presque prendre ces Wallons pour des Québécois, peuple cousin auquel le groupe a plusieurs fois rendu visite avec succès. Bien au-delà de l'exercice de style parfois encombrant, le titre Ce Que Nous Étions ouvre une voie plus introspective et moins connotée."
Des Cowboys intimistes.


On termine notre sélection par le projet touchant du défunt Samuel Piérot : Coyote qui produisait une très belle musique instrumentale, très BO de Jarmush.

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