À la Fancy Fair du Collège « GPH » de Gosselies, samedi 30/04/2016.
Une fois n’est pas coutume, aujourd’hui : pas de « grandes » salles et pas de « grands » groupes. Pas de vedettes qui se la pètent. Pas de stars prétentieuses. Pas de soi-disant professionnels arrogants qui, en alignant au hasard, quatre motifs rythmiques préprogrammés sur leur logiciel « Music Maker », croient réellement avoir composé quelque chose. Non ! Un retour complet à l’art simple et pur. A l’amateurisme dans ce qu’il a de plus noble. Le plaisir pour le plaisir, sympathique et sans ambition de démago. Une fête d’école conviviale. La musique comme je la préfère, finalement. Un peu comme passer d’une orgie de viande rouge bouffie d’hormones à la culture de son potager bio. Si je me permets cette transition un peu maladroite, j’avoue, c’est aussi pour vous faire part d’une fulgurance. J’ai trouvé un moyen infaillible, chers petits lecteurs adorés perclus de cholestérol malicieux, pour vous faire manger moins de bidoche ! C’est très simple. Il suffit de remplacer le nom de l’animal que vous êtes en train de dévorer par le nom d’un personnage connu. Je m’explique par un exemple simple : vous ne consommerez plus de délicieuses côtes de porcs mais plutôt des flancs de Piggy.
C’est déjà moins appétissant non ? Poussons plus loin le raisonnement et normalement, en deux semaines, vous êtes complètement végétariens. Fini les cuisses de Kermit,
les steaks de Jolly Jumper,les fricassées de Bugs Bunny, les carbonnades de Marguerite,
les civets de Bamby, les filets de Nemo, le Donald à l’orange … Et même pour les plus exotiques d’entre vous, terminé les ragouts de Rantanplan et les ratatouilles de … Ratatouille. Efficace non ? Cette bestiale énumération me pousse à vous parler de mon chien. Avec l’âge, je m’embourgeoise à vue d’œil. Une des manifestations les plus ostentatoires de cette malheureuse mutation sociale (outre le fait que je ne supporte plus de manger debout mon paquet de frites) est la possession d’un affectueux canidé. Etant donné qu’il est tout petit et tout blanc, nous avons décidé, moi et ma torride (mais néanmoins tendre) compagne Fella (ndlr, voir toutes mes autres bafouilles), de le prénommer : Chewbacca. Il est très affectueux le mignon petiot chiot. Surtout avec son énorme panier dortoir. Aucun film spécialisé pour adultes consentants ne pourra jamais reproduire, à l’identique, la torride et extatique intensité des étreintes entre Chewbacca et son coussin préféré. Ha ! Si il pouvait parler (le chien, pas le coussin … Enfin, quoique …) ! Il dirait quoi en fait ? C’est vrai, c’est intéressant de se poser la question. Si nous, humains masculins, nous affectionnons, en pleine ludiques gaudrioles, affubler notre partenaire (que ce soit un coussin ou un autre être humain) de mignons sobriquet tels : «Mmmmm … Ma belle petite chienne … » … Le vrai chien mâle, il dit quoi lui ? Peut-être (et ça serait finalement un juste retour des choses) : « Mmmm … Ma belle petite humaine …. ». Bon, tout cela n’est pas bien important, vous en conviendrez, mais quand même …. Ceci dit, je ne désespère pas de lui apprendre certaines choses de la vie sauvage (afin qu’il puisse échapper à l’emprise de ce coussin infernal). Lors de nos ballades champêtres et urinaires, je tente de l’éduquer un peu : « Regarde Chewbacca, ça c’est un pigeon. Et ça c’est un lièvre … ». Je suis certain que si il était doué de la parole, il dirait : « Ok, merci … Mais je peux quand même leur sentir le derrière ? ». Sacré Chewbacca !
Et le concert dans tout ça me direz-vous (oui, parce que là , je me rends quand même bien compte que je m’écarte un peu du sujet) !? Que du bonheur amigos ! Que du bonheur. Des grands sourires dans le public et sur la petite scène aussi. Les « Amps On Fire » n’ont pas mis le feu qu’aux amplis ! Promis, juré ! Que des tubes ! J’ai eu droit, dans le désordre, à de très bonnes covers : White Stripes,
Gloria Gaynor, Arctic Monkeys, Muse, The Beatles, Téléphone … J’en oublie pleins. Et puis, quelle joie de pouvoir applaudir mon ami Franzbutmitchisalsoanicename Prettywens (oui, je sais, c’est long, mais il se reconnaîtra) et son petit neveu Tristanovitch. Ils se sont donnés à fond pour le plaisir de tous. En plus, j’avais l’insigne honneur d’assurer leur sonorisation. Une réelle fierté. Cela m’a donné l’occasion de vérifier une chose : qu’ils soient connus ou pas, les musiciens sont tous sourds. Avant de commencer leur set, le batteur m’a demandé de pousser le volume de sa grosse caisse « à fond ». Une fois à la table de mix, j’ai réglé la dite grosse caisse à zéro ! Il n’a rien remarqué… Mais crois-moi sincèrement mon gars, c’était pour la bonne cause. A la prochaine … Ou pas !
Cz, 04/05/2016.
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