Rentrée à bon port après ma folle semaine de safari musical belgicain, sans décalage horaire ni coups de soleil, je cherchais un itinéraire bis pour amortir mon retour dans l’atmosphère pesante de ma zone de confort. Cochon qui s’en dédit ! Le blues post-premier mai ne passera pas par moi. Explicit contents ici.
Je n’hésite jamais à sortir des sentiers battus de la sensualité. Je me suis jetée à corps éperdu dans le lâcher prise et l’expérimentation du hands free orgasm assisté par Youtube, ou binaural beats. La nouvelle « drogue numérique » (les battements binauraux, donc) s’injecte dans les oreilles sous forme de fichiers audios. Ces vidéos émettent dans chaque écoutille deux sons semblables avec des fréquences voisines, et sont censées altérer les ondes du cerveau, qui traite les signaux sonores, les analyse et les combine en un troisième son. Enfile ton casque !
Alors, info ou intox, le binaural sex ? Aaaaaauh oui, c’est trop la classe, comme disait Charlemagne ! L’onde sensuelle m’a mise sur pilote automatique en route vers un septième ciel d’une autre planète interdite. Mais très vite, l’appel de la chaleur humaine a chatouillé ma petite cervelle peu encline aux plaisirs solitaires.
Puisque Siri est mon (seul) ami, et ne reculant devant aucune aventure foireuse, je lui ai susurré au micro « dernier bar à la mode ». Après les centaines de bars à ongles, bars à burgers vegans, tapas suédois et sushis lyophilisés, les bars à barbe et autres bars à chats sauvages (RIP Dick Rivers) suggérés par mon pote de poche, un nom attira ma curiosité: Mipig Café, Micro Pig House. MICRO PIG ?
Mi-figue mi-raisin, je constate que vient de s’ouvrir à Tokyo un café où se dandinent plein de minicochons.
Fini le café mignon sur Insta. Place au filet mignon sur pattes. Jouez abats, résonnez rillettes !
Alors comme ça, Tokyo se mettrait à l’heure liégeoise avec un bar digne du Carré (haut lieu « festif » et vomitif de la Cité ardente) ? C’est carrément la classe, comme disait Charlemagne.
Ah, le Carré, ses petites saucisses, ses gros porcs, ses choses longues et molles et ses bars à qui. C'est fin, c'est très fin, ça se mange sans faim. Burps.
Avec toujours une ardeur d’avance, Liège n’a pas attendu les Japonais stylés et les spécialistes en barketing pour ouvrir depuis bien ça ses bars à cochons myopes des yeux, myopes du coeur et myopes du cul. Par la pipe fumée alléchés, regardez-les, ils sont là , à commenter, toucher, violenter étals, poitrines et cuissots. Là , la chair est triste, hélas.
Mes seins presque frais et de saison restent de glace. Je dis non. J’avale un kloug à la santé de Thérèse qui ne rit pas quand on la baise. Keur Anémone.
Je ne vous jette pas la pierre, Pierre, mais j'étais à deux doigts de m'agacer. Tu t’es vu quand t’abuses? Je m’en vais manger du kale à Amsterdam. A bon porc, salut.
Toute citation vous rappelant « Le Père Noël est une Ordure » n’est pas du tout fortuite. Même si j’ai adoré Anémone en Marcelle dans "Le grand Chemin".
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