Ce dimanche soir, alors que je tâtais mon imagination et les courbes voluptueuses qui avaient échoué dans mon rond jacuzzi à la recherche d’un angle pour cette roborative bafouille rectangulaire, je suis tombée de tout mon poids sur une émission concédée par une autre radio*.
BLAM! C’est le Carême et on ne me dit rien? Comme chaque année, je le confesse, j’oublie cette pratique printanière sous-estimée.
Bon sang mais c’est bien sûr! Jupettes, sandalettes, régimes détox et flux de sève fleurissent dans les rues et les magazines comme jonquilles dans les jardins. Je me suis tout de go sentie investie d’une mission d’utilité publique. « Cat, et si tu aidais tes adeptes (de plus en plus nombreux, merci, je vous le rendrai au centuple de mon indice de masse corporelle multiplié par le vôtre) à se déradicaliser?
Oui oui, je vous observe, bande de petits lecteurs/auditeurs facétieux. On a repris du poids de la bête durant l’hiver? Vous pognez vos poignées de désamour avec de moins en moins d’humour? OK, je me sacrifie.
Vu de l’extérieur, le Carême est presque aussi festif que de se ronger les ongles des pieds. Ce n’est pas un hasard si on parle de « faire une tête de Carême », par exemple pour les mannequins anorexiques et les « maîtres du monde » qui s’engraissent sur les misères de celui-ci et nous forcent à serrer la ceinture.
Pour aller à contre-coran de l’orthodoxie ambiante et vous déculpabiliser d’exploser vos points Weight Watchers, je dirais que le Carême, c’est un peu comme le Ramadan avec un autre calendrier, comme Top Chef sans gluten ou Maurane sans gros mots.
On a faim!
Le lundi
Le mardi
Le mercredi
Le jeudi
Le vendredi
De l'aube à l'aube
Une partie de la matinée...
Le secret de mon régime rectangulaire en long, en large et en diagonales?
Résister à la tentation du frigo, resto, bistro, bolo, porto et à tout ce qui rime avec O. Le but étant évidemment de ressusciter à Pâques en forme et sans les formes, après 40 jours de jeûne dans le désert avec Jean-Patrick Capdevielle, histoire de se taper un bon petit coup de jeune à l'arrivée en gobant des oeufs en chocolat.
Ceci, ça va de soi, en évitant scrupuleusement de relire les poèmes de Maurice « tu pousses le bouchon un peu trop loin » Carême.
Bref, mon jeûne printanier présente certains avantages en nature: je vous prédis la terre promise interplanétaire sans lipo-leçons ni régimes Dukon la Joie.
Et puisque charité bien ordonnée commence par moi-même, je n’ai qu’une hâte: m’y mettre dès demain. Ca tombe bien, demain c’est demain, et je m’éveillerai au chant du jeune coq. En Chocolat qui rime avec A.
*Les émissions "concédées" de la RTBF (radios et télévisions belges de langue française) sont des tribunes religieuses, laïques, politiques et sociales soporifiques souvent diffusées le dimanche soir pour remonter le moral dominical.
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