Chine et Indochine

// 26/09/2021

Par Catherine Colard

Samedi soir, Indochine se produisait en concert sur la Grand-Place de Bruxelles. Ce dimanche matin, comme le ciel avait fière allure, je me suis prise par la main pour aller chiner sur une brocante. Coïncidence ? Je ne crois pas.

Eh, viens-là, viens avec moi. Ne pars pas sans moi. On a l'air d'un conquistador et j'ai mis aussi mes habits à l’envers. La brocante, c’est un peu la chasse aux sorcières, essayer les vêtements de ma mère par quelques gestes élégants. Tu vends tes vêtements, je les mets sur moi dans la rue, des tenues charmantes.
Et comme personne ne viendra me réclamer, je terminerai comme un objet retrouvé, toute nue dans une boîte en fer. Mais moi j'adore les cas désespérés.
Ouf, c'était juste une aventure et, ouf, ça ne durerait pas.


J'ai pas l'habitude de m'occuper des cas comme ça.
Pourtant, quand j’écoute les textes de Nicola S., j’ai comme une impression de déjà-entendu et je me dis quelquefois qu’Indo, c’est un peu comme sur Vinted : beaucoup, beaucoup, mais vraiment beaucoup de vieilles fringues dans le dictionnaire à Nico. Et que ça recycle et que ça upcycle et que ça chine les vieux pulls chinés.

Hey, hey ! Indochine versus brocante. Une coïncidence ? Je ne crois pas.

Photo by The New York Public Library on Unsplash

RETOUR

ARCHIVES

Avec le soutien de
Avec le soutien de la Fédération Wallonie-Bruxelles service des musiques non classiques
Top