La bandaison papa, ça n'se commande pas

// 09/01/2019

Par Catherine Colard

Les réveillons qui passent et se ressemblent servent surtout à nous rappeler qu’on prend de l’âge autant qu’on gagne en sagesse. Et sans doute en liberté.

Ainsi, j’ai appris au fil des « nouvels ans » que les meilleures fêtes tombent rarement un 31 décembre. La bonne humeur en vente au rayon frais chez Delhaize avec le kit faux gras et cotillons, je dis « fake ». Voire rassurante théorie du complot saint sylvestresque, aussi bancale intellectuellement que les pulls de Noël, la pièce dorée sous l’assiette de choucroute du premier janvier, les soldes et les challenges à tout va.

Les postures et impostures festives du passage à l’an neuf me remémorent chaque fin décembre les injonctions enthousiastes de ce vieux prof de théâtre nous haranguant de ses enjoués « Mais soyez spontanés, voyons! ». « La bandaison papa, ça n'se commande pas », chantait Brassens. Et plus récemment Yann Moix.

Amis conspirationnistes, vous ne m’aurez pas plus avec vos prétendues bonnes résolutions. Croyez en ma riche expérience: ça fait des lustres qu’on échoue à tous les coups à ce bête jeu. Et ça n’est pas bon du tout pour l’estime de soi.
Pour moi, l’unique résolution 2019 a sonné comme une évidence: faire ou découvrir chaque jour quelque chose de nouveau. Depuis le premier janvier, j’ai par exemple mangé du charbon et j’ai adoré.

Idem pour Radio Rectangle version 2019: toute l’équipe vous promet de partager chaque jour une nouveauté, une découverte, une émotion, une surprise, une rareté, un sourire et tout ce que vous n’avez encore jamais osé le demander.
Happy new Ears !


/// Illustration Benjamin Schoos aka Miam Monster Miam ///

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