Phantom feat. LIO fait des heures sup’

Halloween se profile à grands-voiles et Freaksville donne le ton en libérant de ses grimoires la première édition vinyle "10ème anniversaire" de Phantom feat. LIO. Quand les fantômes liégeois sortent du garage, c’est l’indomptable Vanda qui décoche ses flèches ardentes taillées sur-mesure par le sanglant tandem Duvall-Schoos. Dix ans après la sortie en CD, un vinyle, ça s’arrose. Vous êtes prêts ? Attention, collector !

Ce mercredi 23 octobre, où nous fêtons les Mélodie ainsi que les anniversaires de Jil Caplan, Pierre Vassiliu, Pierre Larousse et Louis-Antoine Bonduelle, LA brune qui ne compte pas pour des haricots revient sur nos platines avec le label Freaksville. Coïncidence ? Je ne pense pas. Car quand c’est bon, c’est du Freaksville, les disques frais et de saison qui rendent beaux et heureux. Je ne veux que ton bien, alors ne perds pas de temps avec Deliveroo.

Freaksville annonce donc ce jour une édition vinyle collector de l’album Phantom feat. LIO, limitée à 100 exemplaires dédicacés et numérotés. Dix ans après sa sortie en CD, l’album de Phantom feat. LIO ressortira ce 30 novembre avec un nouveau mastering. Cette première version vinyle est déjà en précommande pour 30 jours sur la plateforme KissKissBankBank.

Ta cervelle est en grève ? Clique vite ici pour commander cette pépite enregistrée en 3 jours à Liège en 2009 sous la houlette de Benjamin Schoos, le long de la voie ferrée.

Voir ou revoir le formidable documentaire de Didier Verbeek « Lio, un poison nommé Vanda » pour « Tout ça ne nous rendra pas le Congo ». En immersion dans la tournée Phantom feat. LIO.

Hiver 2009. Lio officie en tant que jury à La Nouvelle Star. Mais y’a un truc qui la démange. En décidant de rejoindre Fantom, le mystérieux backing-band de chez Freaksville, l’ex-punkette troque le rouge carmin contre le punk sang, revenant à ses premières amours débridées et insouciantes. Toutes guitares dehors, rythmes sales gosses, comptines salées sucrées mêlant la candy pop, les chansons s’enfilent comme des épingles sous la peau punk, littéralement underground parce ressuscitant les morts tant aimés, des Cramps à Bijou en passant par les Ramones.
Et si Phantom feat Lio multiplie les coups de griffes, la reine des pommes y donne à l’envi aussi bien le coup de ceinturon que la caresse.

Cet album signe évidemment les retrouvailles entre Lio et son frère de coeur, Jacques Duvall, complice (in)fidèle de ses plus beaux hold-ups. Une chipie remontée au micro, un vieux cow-boy aux textes et des guitares qui ondulent, soutenues par Benjamin Schoos sur des riffs toxiques blues venus d’ailleurs, le tout enregistré live à l’arrache en cité ardente et mixé par Gilles Martin (dEUS, Venus, Dominique A), c’est ça Phantom feat Lio. C’est aussi comme un instant volé qui grave sur disque la violence romantique de ceux qui ont arrêté de compter pour des thunes.

Pour le dixième anniversaire de Phantom feat. LIO, le cadeau est pour toi... pour quelques thunes. Avec cette précommande, Freaksville Records reste fidèle au « direct to fans » en proposant un tarif préférentiel pour récompenser les fidèles de leur soutien. Avant la mise en vente de l’album chez les disquaires.
Kiss Kiss !

Archives personnelles. Phantom feat. LIO au festival Les Ardentes (Liège) en 2009. Sur un autre répertoire de Lio, version Freaksville/Phantom team.