Un télétravail nommé désir

Quitte à nous vautrer dans le télétravail, restons gracieux sans en avoir l’air. Votre Cristina Corodula et ses Reines du teleworking ordonnent une expertise pour vous aider à être de première classe le lundi, le mardi, le mercredi, le jeudi, le vendredi, de l’aube à l’aube et sans abstinence.

Je suis assez d’accord avec le dandy anglais George Brummel affirmant que la véritable élégance consiste à ne pas se faire remarquer. Et comme Ovid(i)e, c’est l’élégance simple qui me charme. 



Je n’ai jamais été piquée par le tirage à quatre épingles, et moins encore chez le mâle. Aux jabots aristocratiques de Prince Rogers Nelson, je préfère le noble marcel de Brando, maculé de cambouis et de sueur, dans Un Tramway nommé Désir. Le Kirk Douglas de 20 000 Lieues sous les Mers moulé dans une marinière iconique puant sans doute la sardine me harponne les sens, quand le smoking de James Bond me donne la flemme. Et si la parka M-65 portée par Robert « Travis » de Niro dans Taxi Driver et la salopette de garagiste moulant l’anatomie de Sergi Lopez me font triper sous toutes les coutures, peu me chaut les Gatsby endimanchés.


En parlant de tramway et de désir, revenons aux transports en commun. Bientôt, les 4.000 chefs de gare belges, accompagnateurs de train et employés aux guichets se verront rhabillés de pied en cap. Alors que les fashion weeks sont perturbées, la SNCB ne se défile pas. A moi l’Inconnu du Bruxelles Nord - Bruxelles Midi et le mécano du wild wild Westende.

Chez Radio Rectangle, sublimés par la nonchalance de leur bleu de télétravail, nos podcasteurs essentiels vous taillent avec allure des Railpass auditifs sur-mesure. Déjà des classiques, au train où vont les choses.

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