Ca ne vous a pas échappé: la semaine dernière et le début de celle-ci contenaient un premier avril ET un jour férié. Comme je ne suis pas trop prisonnière des codes saisonniers, j’ai pris la liberté de pondre ma petite blagounette en ce lundi de Pâques qui ne sert à rien. Rien de rien ne laissant entrevoir un week-end si rose entre la gnôle pascale et quelques Mouton Rothschild, j’ai donc octroyé un bon bain vapeurs à mes blanches branchies. Du léger, que du léger, du qui donne envie de se planter un bouquet garni dans les cheveux en sifflotant le générique de La Petite Maison dans la Pêcherie. Ou de dire fuck, un poussin ne fait pas le printemps! Pas plus qu’un poisson, d’ailleurs. Fuck aussi les métaphores piscicoles.
Vous cramiez côtelettes et cuisses flasques au soleil en engouffrant moult chocolats et autres nids au sucre?
J’en suis fort aise. Eh bien, digérez maintenant! Le reste ne saurait tarder.
Moi j’ai pondu. Du haut de mon sombre pondoir. A la chaîne. Dans la douleur. En "épanchage" intensif ou en bio. Du caviar avec ou sans coquilles. C’est selon.
« Pondre ». Voilà bien un mot qui me fait dresser les plumes sur la couenne. Voilà bien LE mot à ne jamais lancer sans peur d’acerbes représailles à un gratte-papier, auteur maudit, chroniqueur d’investigation, journaliste mondain, blogueuse du dimanche ou poète beauté. Surtout et moins encore si les trois quarts des brouillons chiffonnés au fond de sa poubelle ne valent pas tripette.
Arrêtons de noyer le poisson: il est venu le temps de mettre du beurre sur les asperges et de rentabiliser nos efforts quotidiens à grand coup de tripettes et de gros chèques. Bande de radins, vous pensiez peut-être profiter ad vitam de nos programmes riches et néanmoins gratuits?
Après de longues séances de brainstorming avec l'ensemble de la rédaction, nos actionnaires et notre staff comptable, nous avons dégagé deux options radicales pour vous aider à contribuer sans douleur au bien-être de vos gentils chroniqueurs, programmateurs et podcasteurs rectangulaires.
Ainsi, depuis mercredi dernier Radio Rectangle a migré ni vu ni connu vers une plateforme sécurisée permettant le débit automatique de votre compte via votre fournisseur d’accès, ceci en fonction du nombre des pages vues et du temps passé à écouter les différents podcasts. Et comme nous prônons une transparence parfaite des transactions, il va de soi qu’en tant qu’auditeurs privilégiés, vous recevrez désormais un décompte exact de votre facture chaque premier jour ouvrable du mois. Quand on aime on ne compte pas.
La seconde mesure, qui sera mise en place le premier mai, est née du constat suivant et aura l’heur de plaire aux plus fidèles d’entre vous. Ne nous voilons pas la face, certains blogs mode et beauté reçoivent 365 fois plus de visites que nos articles les plus fouillés. C’est donc tout en douceur et couche par couche, tel un smoky eye, que Radio Rectangle se fera une petite fraîcheur avec de nouvelles rubriques à paillettes intitulées « Pétasse de rose », « Outfit de (mo)rue », « Toxicomane de la routine » ou encore L’iCorne de Lancônne.
A nous les sirènes de la renommée, à vous jeunesse et reconnaissance éternelles!
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