L’autre soir, alors qu’au son des infos du jour quelques silhouettes accrochaient (déjà ) les illuminations de Noël dans les rues de Liège, je repensais à cette sagesse populaire autant qu’approximative selon laquelle "même proche des étoiles, on reste assis sur son cul".
Cette semaine, l’actu nous a en effet ballotés des confins du Big Bang primitif aux gang bangs médiatiques. Avec des très hauts (Tchouri, cinq cents millions de kilomètres quand-même) et des très bas, tels des trous noirs dans un bas de soie filé.
Je danse avec les stars, tu vas staracadémiser, il a "star risé", allons-nous acheter le nouveau produit star vu à la télé?
Cette tempête d’étoiles filantes dans un vide sidéral a le don de faire saigner mes petites oreilles. Car si on veut bien se rappeler le sens du mot "star" dans notre jolie langue française, on se souviendra aussi qu’une étoile est surtout inaccessible. Sans plagier le "grand" Jacques B., aimer, même trop, même mal, telle est ma quête.
Dans cet univers du tout, tout de suite, prenez donc le temps de savourer à l’infini la brillante programmation de nos stars sans système ni horoscoops.
Bonne nouvelle des étoiles! Mardi, Rectangle lance Cook & Moog, sa première émission culinaire concoctée au fil de ses voyages par Benjamin Schoos, un chef sans casseroles mais très attachant. Cette semaine, la cuisine vietnamienne.
(merci Lalalala, Elisa Point et Léonard Lasry)
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