Prince sans rire? Avec

// 12/12/2016

Par Catherine Colard

Il se passe tant de choses incroyables ces derniers temps que ce truc de fous un peu borderline semble avoir échappé à Stéphane Bern, Gerald Watelet, DisneyLand et autres spécialistes de la royauté post-contemporaine.
Et pourtant.

« Rien à foutre, rien à foutre, nous on a le Prince Laurent de Belgique »
(Monique Sonique)

En 2016, le punk fait sa crise de la quarantaine dans les fastes sans frasques d’un grand bal des nazes tamisés. A la même heure, Prince Laurent de Belgique, « le vilain petit canard de la famille royale belge », vole dans les plumes des vautours alentours.
Après des années de sévices, ce rebel with a cause animale, qui rêve de se doter de « la richesse intellectuelle de pouvoir parler avec un poulpe et de converser avec une mouche, avec un oiseau ou avec une baleine », prend enfin les rênes de sa destinée. C’est de saison, me direz-vous. Poète maudit devant l’éternel règne, l’animal tapi sort de sa tanière et donne à d’essaim un coup de pied dans la fourmilière: « je suis emmerdé depuis des années. » Moi aussi. On prend un café?

J'en pince parfois pour vous, Monseigneur. Vous, le dernier punk mondain de Belgique. Je vous adoube icône de la belgitude hors-bon goût ES conflits œdipiens et mode destructurée. « Anarchy in the Délitraiteur » et chez les tailleurs fournisseurs brevetés de la Cour qui n'ont rien compris à nos morphologies contrariées ! Soyons tout foufous, Lolo. Allons baguenauder au bord des rivières à bord de votre Malcom McLaren. Pêchons des thons et des paniers de crabes dans une paix royale. Gueulons-leur dans l’écoutille et, ensemble, réveillons la rébellion potache à la faveur d’un grand entartage ou d'un podcast ici. Dis, dis-moi oui !

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