Je vous l’ai déjà dit : trop de tics de langage juste exaspérants tue clairement le tic de langage juste trop exaspérant. Non? Ou pas.
Ils me sont d’autant plus clairement insupportables que #lesgens les adoptent et s’en gargarisent tous en même temps, selon la météo sans doute. Un peu comme ils le font avec le mojito fictif et les routines « on a toujours fait comme ça » mais ça passe mieux avec une éponge. «Trop frais, frais, trop vrai.»
La goutte d’hémoglobine qui fait déborder mes envies de meurtre et saigner mes frêles oreilles, c’est que le plus souvent ces tics en stock reposent sur des erreurs lexicales ou sur une ignorance crasse cachée bien profond sous des airs d’autosatisfaction. Comme la perfide poussière sous le tapis. Comme dans mon placard les cadavres de certains pseudo-amateurs de « nouvelle » chanson française ayant affublé, avant de décéder, le charmant Thomasssss Fersen d’au moins 3 « s » qui sifflent sur ma tête. Même si François, Louis Gontard doit gentiment rire sous cape de ce petit air englichement écorché qui ne lui va pas si mal. La vache, du coup.
Mais soit. Quid des skis?
Nous causions l’autre soir à bâtons rompus avec quelques amis. Autour d’un vin chaud. Puis d’un gin. Puis de l’actu boule de neige, toussa. La pente fut glissante, à la hauteur de notre descente. Depuis le début de ces « vacances de carnaval » qui viennent d’expirer sous des tonnes de confettis, de kitsch et de traditions machistes, la radio agresse mes canaux auditifs avec ces « Belges de plus en plus nombreux à aller au ski ». AU ski quoi. Existe-t-il seulement UNE station à la montagne appelée « Ski »? Les Bronzés vont-ils « au ski »? Parce que, dans la vraie vie, on en a deux, des skis. Sauf si tu aimes le monoski, dans lequel cas c’est un choix ou un défi personnel que je respecte et applaudis des deux mains, surtout si tu n’as qu’une jambe. Sincèrement. Non mais allez dis, aller « au ski », c’est un peu comme si moi qui n’aime guère la montagne et encore moins les sports, j’allais au transat. Au sable. A l’adorable cabine de plage ostendaise qui sent la moule et la crevette. A l’eau quoi !
Même si, me chuchote Aronui, mon masseur maori, « le bonheur est le chemin, chérie, pas la destination ».
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